(Étude des Structures, des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace)
L’UMR ESPACE est un laboratoire de recherche qui travaille sur les processus d’adaptation aux changements de l’espace. Une partie des chercheurs et des enseignants-chercheurs portent leur attention sur l’inscription territoriale et socio-spatiale de l’alerte aux populations depuis plusieurs années. Le domaine de l’analyse spatiale est au cœur des questionnements du laboratoire, ce qui lui confère une parfaite connaissance dans le domaine des problématiques environnementales, des outils géomatiques et des approches modélisatrices et expérimentales innovantes. L’un des axes du laboratoire (axe C) pour le contrat quadriennal 2018-2021 porte justement sur l’innovation et sa plus-value face aux risques, à l’interface avec la transition écologique et les transferts de connaissance à destination des populations qui pratiquent les territoires.
ESPACE apportera diverses compétences :
– une forte expérience scientifique : les membres impliqués ont encadré 2 thèses sur l’alerte et 1 sur l’inscription spatiale de l’alerte ; 1 thèse débutera en sept. 2019 sur l’alerte tsunami (avec ATRISC) ; ils font partie de comités scientifiques (par exemple le GT Risques et médias de l’APFCN, le GT du projet SAFESECURE porté par la ville de Nice) ;
– une forte activité de recherche avec les décideurs impliqués dans l’alerte descendante, permettant de maintenir le projet sur une trajectoire adaptée aux besoins et aux contraintes des acteurs habilités à activer la procédure d’alerte (pour ne citer que des exemples récents, les membres d’ESPACE ont été impliqués dans la réalisation de Plans Particuliers de Mise en Sureté et de Plans de Continuité d’Activité, et ils participent activement aux exercices cadres organisés par les préfectures, en salle COD ou sur les sites tests) ;
– une expertise dans la réalisation d’exercices impliquant le grand public (scénarisation du risque attentat dans un site public, mise en situation d’individus en salle fermée, protocoles d’observation à l’Institut des Risques d’Alès). Ces compétences ont donné lieu à plus de 10 articles scientifiques, 4 chapitres d’ouvrages et 21 communications.